Avatar Prénom : Alix
Nom : Engel
Age : 26 ans
Race et éventuellement le monde d'origine : Metriens - Osata
Description physique : Alix est une superbe jeune femme en apparence qui a tout pour plaire: de la présence, du charme et surtout de ces courbes ! Elle est à la dimension rêvée pourrait-on dire. Des cheveux tirant largement sur le roux lui tombent sur le bas du dos dans un dégradé parfait. Jamais aucunes mèches ne se rebelle, tout est méticuleusement calculée dans ses coiffures. Sur son visage d'ange s'inscrivent deux yeux bleu expressifs et profond. Ses sourcils et cils noirs les soulignes parfaitement. Ses lèvres sont pêches et toujours pleine de vie.
Elle a une poitrine qui se passe d'argument mais qui a valut le détour de plusieurs regards, masculins majoritairement. Des hanches fort bien proportionnée au contrario de ses jambes interminables. Ce qui ne l'empêche pas d'être à une taille tout à fait normal, voir légèrement plus petite que la moyenne. Sa peau est mât tenant du côté de son père métisse, devenant facilement noire au contact du soleil.
Voici l'apparence qu'elle se plait à porter le plus de temps possible.
Description mentale : Voilà tout le hic du problème, sa façon d'être et de penser sont en parfait désaccord avec son physique pour le moins impressionnant. C'est une Métrienne, après tout. Elle est menteuse, manipulatrice, change d'humeur comme de chemise et a un certain penchant pour se faire embobiner par tout le monde. A la fois très naïve et pas assez à la fois, il ne lui en faut pas beaucoup pour accorder sa confiance mais une fois qu'elle est dérobé, il y a très peu de chance qu'elle soit récupéré. En même temps, elle n'a aucun préjugé comparé aux autres races ce qui lui vaut pas mal d'ennuie en perspective.
Mais plus généralement, Alix a un don. En effet, quand cela arrive plus d'une fois sur deux, on peut appeler ça un don, ou une malédiction. La rouquine arrive à mettre en rogne inconsciemment tout ce qui peut lui adresser la parole ou qui l'entoure. Jamais elle n'a connus quelqu'un avec qui elle ne s'est jamais disputé sérieusement. C'est quelque chose de très banal pour elle. Il faut dire qu'elle est passionnée et ne sait absolument pas gérer ses sentiments. Ainsi, elle a tendance à tout gâcher.
Malgré tous ses défauts, elle vit au jour le jour et s'en trouve très heureuse. Pas trop de philosophie pour ne rien regretter.
Armes (max 2) :Pistolet automatique – Poignard - Armure intégrale moulante magique + 1000 pv
Talent (max 2) : Manipulation – Course
Histoire/Passé : C'est dans un bien-être apparent qu'Alix vivat durant toute son enfance, un voile de bonheur sur une tension refoulé. Les sujets tabous partirent aussi vite que les intentions de ses parents de la faire vivre dans une impression que tout allait bien. Le couple se sentait trop proche de l'histoire de sa planète pour l'ignorer. Sa mère était la fille d'un homme un peu influent du gouvernement et a donc été formé très tôt aux problèmes qui régnaient. Son père se sentait comme tout bon Metrien, l'âme verte, et il pouvait se vanter d'y tenir plus à cœur au point d'y consacrer sa vie uniquement. Ces deux serviteurs et fidèles aveugles de leur monde se trouvèrent bien et cela dès le plus jeune âge. De voisins de classe à compagnon de lit, ils passèrent petit à petit de statut d'amis d'enfance à celui de couple passionné. C'est dans l'effusion de leur amour que le bébé fut créé dans le ventre de sa mère pour finalement naitre dans un vaisseau en panne qui flottait hors de toute gravitation. Son prénom vint du nom de ce vaisseau qui l'accueillit : L'Alixan'dri. L'accroc réparé, ils arrivèrent sur Osata avec les enfants dégoûtés, les parents offusqués, les vieillards émerveillés. Et ainsi commença l'enfance heureuse et suffisamment calme pour être nommé de normale d'Alix.
Les deux tourtereaux dénichèrent au fond d'un coin perdu loin de tout, tant que la plus grande étendue d'eau des parages était le lac qu'il voyait au contre bas des montagnes, une maisonnée reculée. Un petit jardin pour vivre et une source qui se transforma en puits. L'intérieur de la maison était plus grand que ce que suggérait la vue externe. Il y avait quatre pièces sur deux étages : la cuisine et le salon en fusion pour entrée, une salle de bain et au-dessus les deux chambres. Chaque jour, ils la délaissaient pour aller travailler. C'était une famille qui n'était pas pauvre ni riche, elle avait largement les moyens d'offrir des cadeaux à leurs proches lorsque l'occasion arrivait. Évidemment, comme le village le plus proche se situait à plus de dix kilomètres de leur nid et qu'il n'y avait comme route qu'au plus des sentiers battus par le passage régulier de la faune de coin, Alix commença ici à développer les muscles de ses jambes. Elle passait la majeure partie de son temps à courir contre-la-montre et obtint une manie pour être en retard par la même occasion.
La passion a une tendance assez fréquente, malheureusement, de retomber aussi vite qu'elle était venue, s'inversant proportionnellement pour les sentiments. Un matin, les parents de la rousse se haïssaient autant qu'ils s'étaient aimés et les disputes fusèrent jusqu'à en traverser les oreilles de la jeune fille qui avait alors neuf ans. Ils divorcèrent et la mère partit en laissant sa fille au soin de son père et de l'environnement bénéfique. Bien sûr, elle revenait parfois pour ne pas qu'elle l'oublie et lui prouvait qu'elle la chérirait toujours ; et au fur et à mesure de ses visites, le temps lava la passion entre les deux Metriens qui jadis partageait des fous rires et leur ancienne amitié revint. Alors, même s'ils n'habitaient plus ensemble, Alix continua joyeusement à vivre entre des parents qui ne s'aimaient pas, mais qui la construisaient ensemble.
Et l'enfant devient une adolescente. Ses joues rondes se creusèrent et ce n'était pas dû à l'hiver. Ses jambes prirent toute leur dimension et sa poitrine lui valut des commentaires de garçon du coin qui ne souhaitait pas vraiment lui faire des compliments. Ils s'en tinrent tous pour un œil au beurre noir. Le changement physique présageait seulement la pointe de l'iceberg dans ce qui se transformait dans son esprit. On l'avait éduqué avec toutes les pensées philosophes de ses parents et tout cela germait à présent côte à côte avec ses désespoirs dérisoires de son âge. Elle atteint 16 ans et saisis son indépendance avec plus ou moins l'accord parental.
Elle pris une navette pour Arveltine, où tous ceux qui voulaient du travail n'avaient qu'à lever le bras pour être servis. C'est là-bas qu'elle compris l'art de manipuler les gens, son emploi le demandant entre les lignes du contrat orale. Son patron se trempait souvent dans des affaires louches, il était humain après tout et avait besoin de quelqu'un qui tiendrait sa façade d'excuse pour rester dans le business. Alix était celle-ci, une vendeuse qui attirait par les charmes et embobinait les clients louches sur la marchandise. Bien que suggestif, ce pouvait aller des cigares aux herbes étranges pour redescendre jusqu'aux chaussures trouées. Un brique à braque retrouvé dans les rues et ce n'était pas rare de revendre un objet à celui à qui ça avait appartenu. Il était clair que certaines choses ne tombaient pas toute seule de la poche des gens mais ça ne l'intéressait pas de savoir comment ça arrivait sur sa liste.
Parfois ils se faisaient courser et elle n'eut pas l'occasion de laisser retomber ses « exercices » et ses muscles se revigorèrent des combats de rues.
Mais un beau jour, arriva ce que devait arriver, Ramsès son patron fut arrêté et elle figura parmi les premières de son industrie à être dénoncée. Elle ferma boutique et une heure plus tard, ils fermèrent sa cellule après la plus belle course poursuite de la journée dans ce coin de paradis pour voleur. Car il ne se passait pas un jour où on ne voyait pas au moins trois fois un voleur déferler dans la rue suivi de près par les victimes aboyant.
Alix y resta trois mois et pris un peu de ses habitudes là-bas et apprit aussi à prendre son mal en patience. Elle comprit à quel point son indépendance restait très relatif mais importante à ses yeux. Ses compagnons de cellule restaient peu de temps et pourtant ils étaient très instructif l'un autant que les autres. En comptant tout ce qu'elle vit à travers ses barreaux, elle vit défiler chaque race au moins une fois … sauf les destructeurs.
Puis une femme arriva, elle n'avait pas d'uniforme et pourtant lui parla comme une militaire pour les humains. Elles discutèrent, enfin au début ce fut plus un monologue de la part de l'inconnue, mais Alix finit pas être sérieusement intéressé par l'offre. En effet, on lui proposait d'effacer tout son casier judiciaire et ainsi sa peine en prison contre de rejoindre la nouvelle armée qui se créait. Ils voulaient défendre la « Nature » et leur planète Osata. Une histoire d'alliance flou entra dans la conversation mais la femme resta très vague, trop vague et ce l'attira plus encore. Cela pris une semaine à Alix pour se décider mais elle compris vite qu'elle avait été d'accord dès qu'on le lui avait suggéré.
Elle commença l'entraînement dans l'année de ses 19 ans : on lui présenta le maniement de plusieurs armes à distance ou au corps à corps. La rousse choisit vite en fonction de ses capacités un pistolet automatique et à lancer les armes blanches. Il a toujours un poignard qui traîne dans sa botte. Elle se révéla naturellement doué pour la course, Alix en ricana lorsqu'on le lui dit. Puis deux ans après, à 21 ans, elle commença son service. Les premiers mois se passèrent dans un bureau ennuyeux à trier paperasse et à connaître les ficelles de la diplomatie par lettres. Elle ne fut jamais très forte là-dedans et utilisait à présent, presque sans savoir, la manipulation à la place.
Sa première mission eut lieu avec un groupe dont elle connaissait toutes les têtes de vu. Et les groupes changeaient à chaque fois, plus les rangs grandissaient, moins on retrouvait les mêmes visages et la solitude pris une place constante dans son âme jusqu'à ce que ça devienne trop important. Alors un jour elle pris des « vacances ». Elle avait payé sa dette et on pouvait lui accorder ce bénéfice. Bien qu'on ne lui ai jamais dit quand elle devait revenir, il était clair que ce jour arriverait. Cela allait aux deux côtés et ainsi, après six ans dans l'armée naissante, Alix commença à vouloir visiter un peu plus les autres planètes.
La rousse a alors 25 ans.